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15/12/2008

Tarot de la transformation : la relation

La Carte La Signification
1 La première carte représente Vous et ce que vous apportez à la relation - ou l´enseignement que vous pouvez en tirer
2 La deuxième carte représente l´Autre personne et ce qu´il ou elle apporte à la relation
3 La troisième carte représente la dynamique de la relation - la qualité ou le goût de cette interaction entre vous deux
4 La quatrième et dernière carte représente la prise de conscience éclairée de cette relation - et contient la clé de son plus haut potentiel.

transf022TheFoolishHeart.jpg22. Le coeur fou

La folle sagesse de Saint François d'Assise
Le cœur a ses raisons que la raison ne peut pas comprendre. Le cœur a sa propre dimension d'être qui est complètement obscure pour le mental; il est plus élevé et plus profond que le mental, au-delà de sa portée.
Cela semble fou, l'amour semble toujours fou parce que l'amour n'est pas fonctionnel. Le mental est fonctionnel. Il utilise tout pour autre chose, ce qui est la signification même d'être fonctionnel. Le mental est résolu, dirigé vers son but, il transforme tout en moyens et l'amour ne peut pas se transformer en moyen, voilà le problème. L'amour est le but en soi.

Les fous ont toujours une sagesse subtile et les sages agissent toujours comme des fous.
Dans les temps anciens tous les grands empereurs avaient toujours un fou à la cour. Ils avaient de nombreux sages, conseillers, ministres et premiers ministres, mais toujours un fou. Pourquoi ? Parce qu'il y a des choses que les prétendus sages ne sont pas à même de comprendre; que seul un fou peut comprendre. Car les soi-disant sages sont si idiots que leur ruse et leur intelligence leur obscurcit l'esprit.
Un fou est simple et était nécessaire, car souvent les prétendus sages ne disaient rien par peur de l'empereur. Un fou n'a peur de personne, il parle quelles qu'en soient les conséquences. C'est ainsi qu'agit le fou, simplement, sans penser au résultat. Un homme intelligent pense toujours d'abord au résultat et agit ensuite. D'abord vient la pensée, puis l'action. Un fou agit ; la pensée ne vient jamais en premier.
Chaque fois qu'un être réalise l'ultime, il n'est pas comme vos sages, il ne peut pas l'être; il peut ressembler à vos fous mais il ne peut ressembler à vos sages.
Lorsque saint François fut illuminé il prit coutume de se nommer "le fou de Dieu". Le Pape était un homme sage et lorsque saint François alla le voir, même le Pape pensa que cet homme était devenu fou. Il était intelligent, calculateur, habile; autrement comment aurait-il pu être Pape ? Pour devenir Pape l'on doit passer par la politique. Devenir Pape nécessite de la diplomatie, de la compétition agressive afin d'écarter les autres, les utiliser comme des marches et les jeter ensuite. C'est de la politique… parce qu'un Pape est un chef politique. La religion est secondaire ou même inexistante. Comment un homme religieux pourrait-il se battre et être agressif pour un poste ? Ce sont seulement des politiciens.

Saint François vint voir le Pape et le Pape pensa que cet homme était un fou. Mais les arbres, les oiseaux et les poissons pensaient différemment. Lorsque saint François allait à la rivière les poissons sautaient pour célébrer sa venue. Des milliers de gens ont été témoin de ce phénomène; des millions de poissons sautaient ensemble, toute la rivière disparaissait sous les sauts des poissons. Saint François venait et les poissons étaient heureux. Et partout où il allait les oiseaux le suivaient, venaient se poser sur sa jambe, sur son corps, sur son genou. Ils comprenaient ce fou mieux que le Pape. Même les arbres devenus secs et qui allaient mourir reverdissaient et fleurissaient à nouveau si saint François s'en approchait. Ces arbres avaient compris que ce fou n'était pas un fou ordinaire. C'était le fou de Dieu.
transf020Ego.jpg20. L'égo

L'ego est un phénomène social; c'est la société, ce n'est pas vous. Mais il vous donne une fonction dans la société, une place dans la hiérarchie de la société et si vous restez satisfait avec cela, vous manquerez l'occasion de trouver votre être réel.
Avez-vous jamais remarqué que toutes les formes d'adversité nous viennent de l'ego ? Il ne peut pas vous rendre heureux ; il peut seulement vous rendre malheureux. L'ego est l'enfer. Chaque fois que vous souffrez, essayez simplement d'observer, d'analyser et vous vous apercevrez que quelque part l'ego en est la cause.

transf051DroppingThePast.jpg51. Lâcher le passé

Laissez les morts enterrer les morts

Rassemblez votre courage, le voyage a déjà commencé. Même si vous retournez en arrière, vous ne retrouverez pas le vieux rivage, même si vous retournez en arrière, ces vieux jouets ne vous seraient désormais d'aucune aide, vous en avez fini avec eux; vous savez que ce ne sont que des jouets. C'est le réel qu'il vous faut maintenant rechercher, qu'il vous faut investiguer, il n'est pas très loin, il est en vous.

L'homme qui vit en relation avec le passé ressent nécessairement de l'ennui, une sorte d'absurdité et d'angoisse: "Qu'est-ce que je fais ici ? Pourquoi est-ce que je continue à vivre ? Que se passera t-il demain ? La même chose qu'aujourd'hui ? Ce qui s'est passé aujourd'hui était la répétition de ce qui s'est passé hier, alors quoi ? Pourquoi me traîner du berceau à la tombe en suivant la même routine ?"

Cela convient parfaitement aux buffles et aux ânes car ils n'ont pas de mémoire du passé et ils n'ont aucune idée du futur. Ils ne s'ennuient pas, car pour s'ennuyer une certaine conscience est nécessaire. Cette conscience sait que vous l'avez déjà fait auparavant, que vous êtes à nouveau en train de le faire et que vous le ferez encore demain; parce que vous ne vous sortez pas du passé, parce que vous ne le laissez pas mourir, vous le gardez en vie. C'est le dilemme auquel chacun est confronté dans la vie et la seule solution consiste à laisser mourir le passé. Il y a une belle histoire dans la vie de Jésus.

De bon matin il arriva au bord d'un lac, le soleil n'était pas encore levé et un pêcheur était sur le point de jeter ses filets. Jésus lui mit une main sur l'épaule et lui dit: "Combien de temps encore vas-tu faire cela, chaque jour, chaque matin, midi et soir prendre simplement du poisson ? Penses-tu que la vie est seulement faite pour cela ?"

"Je n'y avais jamais réfléchi" répondit le pêcheur "mais par le fait que tu poses la question, je réalise que la vie devrait être plus que cela". Jésus lui dit: "Si tu me suis, je t'apprendrai à pêcher les hommes plutôt que des poissons". L'homme regarda Jésus dans les yeux… quelle profondeur, quelle sincérité, tellement d'amour que vous ne pouvez pas douter de cet homme, un si grand silence autour de lui que vous ne pouvez pas dire non à cet homme. Le pêcheur jeta son filet à l'eau et suivit Jésus.

Alors qu'ils quittaient la ville un homme vint en courant et dit au pêcheur: "Ton père qui était malade depuis longtemps vient de mourir, rentre à la maison !"

Le pêcheur demanda à Jésus: "Donnes-moi juste trois jours que je puisse accomplir le rituel des funérailles tel qu'un fils doit le faire lorsque son père meurt".

Voici la réponse dont je voudrais que vous vous souveniez; Jésus dit au pêcheur: "Laisse les morts enterrer leurs morts et toi, suis-moi".

Que veut-il dire ? "Toute la ville est pleine de morts, ils s'occuperont de son père mort. Ta présence n'est pas nécessaire, viens avec moi".

A chaque instant quelque chose meurt. Ne soyez pas des collectionneurs d'antiquités, ce qui est mort, abandonnez-le. Allez avec la vie, coulez avec la vie avec votre totalité, avec votre intensité et vous ne rencontrerez jamais aucun dilemme, aucun problème.

transf031Detachment.jpg31. Le détachement

Hakuin et le nouveau-né

Vous êtes né avec un extraordinaire potentiel d'intelligence; vous êtes né avec une lumière en vous. Écoutez la petite voix calme en vous et cela vous guidera. Personne d'autre ne peut vous guider, personne d'autre ne peut être un modèle pour votre vie car vous êtes unique.
Il n'a jamais existé quelqu'un qui soit exactement comme vous et il n'y aura jamais personne qui sera exactement comme vous. C'est votre gloire, votre splendeur, que vous soyez totalement irremplaçable, que vous soyez juste vous-même et personne d'autre.

Dans un village où vivait le grand maître zen Hakuin, une jeune fille se trouva enceinte. Son père essaya de lui arracher le nom de son amant et à la fin, pour échapper à la punition, elle lu dit que c'était Hakuin.

Le père n'insista pas mais lorsque vint le temps de la naissance de l'enfant, il le prit et l'emmena à Hakuin: "Il semble que ce soit votre enfant" dit-il et il le couvrit d'injures et de mépris pour cette affaire honteuse. Hakuin répondit seulement: "Oh ! Vraiment ?" et il prit le bébé dans ses bras. A partir de cet instant, où qu'il aille, il portait le bébé, enveloppé dans la manche de sa robe élimée. Tout au long des jours pluvieux et des nuits orageuses il mendiait du lait dans les maisons voisines. Beaucoup de ses disciples, considérant qu'il avait fauté, se détournèrent de lui et le quittèrent; Hakuin ne dit pas un mot.
Pendant ce temps, la mère comprenant qu'elle ne pourrait pas supporter la souffrance de la séparation avoua le nom du vrai géniteur. Son père se précipita chez Hakuin et se prosternant, le supplia de lui pardonner.
Hakuin dit simplement: "Oh ! Vraiment ?" et il lui rendit l'enfant.

Pour l'homme ordinaire ce que les autres disent a beaucoup trop d'importance, car il n'existe pas par lui-même. Quoiqu'il pense être ne reflète que l'opinion des autres. Quelqu'un dit: "Tu es beau", un autre lui dit: "Tu es intelligent", il a collecté tout cela; de ce fait il a toujours peur qu'en se comportant d'une certaine manière il perde sa réputation et sa respectabilité. Il a toujours peur de l'opinion publique, de ce que les gens diront; car tout ce qu'il connaît de lui-même, n'est que ce que les gens disent de lui. S'ils retirent cela, il le laisse nu. Il ne sait pas qui il est; laid, beau, intelligent ou sot. Il n'a aucune idée, même vague, de son être réel, il dépend des autres.

L'homme méditatif n'a aucun besoin de l'avis des autres. Il se connaît lui-même, ainsi, peu lui importe l'avis des autres. Même si le monde entier dit quelque chose qui contrarie sa propre expérience, il en rira simplement. Au mieux, c'est la meilleure et la seule réponse, mais il ne fera pas un geste pour modifier l'opinion des gens. Qui sont-ils ? Ils ne se connaissent pas eux-mêmes et ils essaient de l'étiqueter. Il rejettera cette étiquette et il dira simplement: "Quoi que je sois, je suis et c'est ainsi que je serai".

 

Copyright © 2008 Osho International Foundation

12/12/2008

Tarot de la transformation : la relation

La Carte La Signification
1 La première carte représente Vous et ce que vous apportez à la relation - ou l´enseignement que vous pouvez en tirer
2 La deuxième carte représente l´Autre personne et ce qu´il ou elle apporte à la relation
3 La troisième carte représente la dynamique de la relation - la qualité ou le goût de cette interaction entre vous deux
4 La quatrième et dernière carte représente la prise de conscience éclairée de cette relation - et contient la clé de son plus haut potentiel.
transf007BeyondGreed.jpg07. Au-delà de l'avidité

transf055Sex.jpg55. Le sexe

transf041Failure.jpg41. L'échec

Le secret de Polichinelle du succès réel

Quand c'est le matin, c'est le matin, quand c'est le soir, c'est le soir. Il n'est pas question de choix. Laissez tomber le choix et vous êtes libre partout. La liberté ne peut résider que dans le non choix. Ainsi lorsque vous êtes jeune, c'est beau, lorsque vous êtes enfant, c'est beau, lorsque vous êtes vieux, c'est beau, lorsque vous mourez, c'est beau, car vous n'êtes jamais séparé du Tout, vous êtes seulement une vague dans l'océan.
La vague dans l'océan peut se considérer comme une entité à part entière, mais il y aura alors problème. La vague dans l'océan ne se considère jamais comme séparée; ainsi, partout où l'océan la pousse elle se déplace volontiers, joyeusement, en dansant, dans cette direction.

Un chant du mystique Kabir dit ceci:
Je parle à mon amant intérieur et je dis : Pourquoi une telle hâte ? Nous sentons qu'il existe une sorte d'esprit qui aime les oiseaux, les animaux et les fourmis. Peut-être est-ce le même qui vous donna ce rayonnement dans le sein de votre mère.
Est-il logique que vous erriez désormais, totalement orphelins ?
La vérité est que vous vous êtes vous-mêmes détourné et avez décidé d'aller seul dans l'obscurité. Vous voilà maintenant esclave des autres, ayant oublié ce qu'une fois vous avez su !
Et c'est pourquoi tout ce que vous faites est marqué d'un étrange échec.

Les choses arrivent lorsqu'il est nécessaire qu'elles arrivent; il est obligé qu'elles arrivent lorsqu'il est nécessaire qu'elles arrivent. Tout se passe bien, ayez simplement confiance. Rappelez-vous cette différence, le théologien dira: "Croyez dans le concept de Dieu". Le mystique dit qu'il n'est pas nécessaire de croire dans le concept de Dieu; percevez simplement l'harmonie dans l'existence. Ce n'est pas un concept, ce n'est pas une croyance. Vous pouvez la sentir, elle est partout. C'est presque tangible.
Dès l'instant où vous pensez que vous êtes Un avec le Tout, il y a une détente, un soudain lâcher prise intervient. Vous n'avez pas besoin d'être dans une retenue de vous-même, vous pouvez vous détendre. Il n'est pas nécessaire de rester tendu, vous n'avez aucun but personnel à atteindre. Vous coulez avec Dieu; le but de Dieu est votre but, sa destinée est votre destinée. Vous n'avez pas une destinée personnelle; la destinée personnelle apporte les problèmes.

Ne l'avez-vous pas observé dans votre propre vie ? Tout ce que vous faites ne cesse d'échouer. Vous ne voyez toujours pas la solution; vous pensez que vous n'avez pas fait ce que vous auriez dû et que c'est pour cela que ça a échoué. Alors vous essayez un autre projet et vous échouez de nouveau. Puis vous pensez que vous n'êtes pas suffisamment compétent, alors vous étudiez la technique mais de nouveau vous échouez. Alors vous pensez: "Le monde entier est contre moi" ou "le destin est contre moi" ou "je suis victime de la jalousie des gens". Vous continuez à trouver des explications au fait que vous échouez mais vous ne découvrez jamais la raison profonde de votre échec.
Kabir dit: "l'échec signifie vous, moins Dieu". C'est la vision de Kabir; l'échec est égal à vous, moins Dieu et le succès est égal à vous, plus Dieu. Le succès est en Dieu et avec Dieu. Et souvenez-vous, par "Dieu" je ne veux pas dire une personne assise quelque part dans le ciel, mais l'esprit cosmique. Ressentez l'esprit cosmique, le Tao, la loi qui pénètre l'existence entière, dont vous êtes nés et auquel vous retournerez un jour.

transf014Authenticity.jpg14. L'authenticité 

10/12/2008

Tarot de la transformation : une seule carte

Transf005UltimateAccident.jpg5. L'ultime accident

Chiyono et son seau d'eau
Ce n'est pas une succession de causes qui amène l'illumination. Votre recherche, votre désir intense, votre empressement à faire ce qu'il faut créent, peut-être ensemble, une sorte de parfum autour de vous, grâce auquel ce grand accident devient possible.

La nonne Chiyono étudiait depuis des années mais n'arrivait pas à trouver l'illumination. Une nuit, elle portait un vieux seau rempli d'eau et tandis qu'elle marchait elle admirait la pleine lune reflétée dans le seau. Soudain les liens de bambou qui maintenaient le seau se rompirent et le seau se disloqua. L'eau s'écoula, le reflet de la lune disparut et Chiyono fut illuminée. Elle écrivit ce poème:
"J'ai essayé par tous les moyens de maintenir le seau espérant que le faible bambou ne se romprait jamais. Soudain le fond tomba.
Plus d'eau, plus de lune dans l'eau.
Le vide dans ma main".

L'illumination est toujours comme un accident car c'est imprévisible, car vous ne pouvez pas le gérer ou le provoquer. Mais comprenez-moi bien, lorsque je dis que l'illumination est comme un accident, je ne dis pas de ne rien faire pour l'atteindre. L'accident n'arrive qu'à ceux qui ont beaucoup fait pour cela mais cela n'arrive jamais à cause de leur action. L'action est juste la cause qui crée la disposition en eux et ils sont alors prédisposés à l'accident, c'est tout. C'est la signification de ce bel événement.
Je dois vous dire quelque chose au sujet de Chiyono. C'était une très belle femme et lorsqu'elle était jeune elle avait même été courtisée par l'empereur et les princes. Elle refusa car elle voulait être seulement amoureuse du divin. Elle allait d'un monastère à l'autre pour devenir nonne mais même les grands maîtres la refusaient. Il y avait tant de moines et elle était si belle qu'ils oublieraient tout y compris Dieu, aussi, partout on lui fermait la porte.
Alors que fit Chiyono ? Ne trouvant aucun autre moyen elle se brûla le visage et fut entièrement défigurée. Puis elle se rendit chez un maître. Il ne put même pas reconnaître si elle était un homme ou une femme; alors elle fut acceptée comme nonne. Elle étudia et médita continuellement pendant trente à quarante ans. Puis soudain, une nuit… elle regardait la lune reflétée dans le seau. Soudain le seau tomba, l'eau s'écoula rapidement et la lune disparut et ce fut le déclic.
Il y a toujours un déclic à partir duquel le vieux disparaît et le nouveau commence, à partir duquel vous renaissez. Cet incident été le déclic. Soudain l'eau s'est écoulée et il n'y avait plus de lune. Elle a du lever les yeux et la vraie lune était là. Soudain elle s'est éveillée au fait que tout était reflet, illusion, parce qu'observé à travers le mental. Lorsque le seau s'est brisé, à l'intérieur le mental aussi s'est brisé. C'était prêt, tout ce qui pouvait être fait avait été fait. Tout ce qui était possible elle l'avait fait. Rien n'avait été oublié, elle était prête et elle l'avait mérité. Cet incident ordinaire avait été le déclic.
Soudain le fond est tombé, c'était un accident. "Plus d'eau, plus de lune dans l'eau, le vide dans ma main".
Et c'est cela l'illumination, lorsque le vide est dans votre main, lorsque tout est vide, lorsqu'il n'y a personne, pas même vous. Vous êtes parvenu au vrai visage du Zen.

Copyright © 2008 Osho International Foundation

Tarot de la transformation : la relation

La Carte La Signification
1 La première carte représente Vous et ce que vous apportez à la relation - ou l´enseignement que vous pouvez en tirer
2 La deuxième carte représente l´Autre personne et ce qu´il ou elle apporte à la relation
3 La troisième carte représente la dynamique de la relation - la qualité ou le goût de cette interaction entre vous deux
4 La quatrième et dernière carte représente la prise de conscience éclairée de cette relation - et contient la clé de son plus haut potentiel.

transf042Worry.jpg42. L'inquiétude

La vieille femme dans l'autobus
Vous êtes-vous jamais rendu compte d'une chose ? Le présent est toujours merveilleux, le présent est toujours heureux. L'inquiétude et la souffrance proviennent soit de ce que vous avez voulu faire dans le passé et que vous n'avez pas pu faire, soit de ce que vous voulez réaliser dans le futur sans savoir si vous le pourrez ou pas. Avez-vous jamais remarqué, avez-vous jamais considéré cette petite vérité, que dans le présent la souffrance n'existe pas, non plus que l'inquiétude ? C'est la raison pour laquelle le présent ne perturbe pas le mental; c'est l'anxiété qui le perturbe.

Il n'y a pas de souffrance dans le présent. Le présent ne connaît pas la souffrance, le présent est un si court instant que la souffrance ne peut pas le pénétrer. Seul le paradis s'accorde avec le présent, pas l'enfer. L'enfer est trop grand ! Le présent ne peut être que paix, ne peut être que bonheur.

J'ai entendu l'histoire d'une vieille dame qui voyageait dans un bus et qui était anxieuse, tracassée, ne cessant de demander le nom de chaque station.

L'inconnu assis à côté d'elle lui dit: "Détendez-vous, ne vous faites pas de souci, le contrôleur annonce tous les arrêts, mais si vous êtes trop inquiète je vais l'appeler. Vous pourrez lui dire où vous voulez descendre, il en prendra note et vous pourrez vous détendre".

Il appela le contrôleur et la dame lui dit: "Je vous en prie, n'oubliez pas, je ne veux pas manquer mon arrêt, il est urgent que j'arrive à destination".

"D'accord" répondit le contrôleur "j'en prends note, bien que sans que vous me le demandiez, j'annonce chaque station. Mais j'en prends note malgré tout et je viendrai spécialement vers vous pour vous indiquer votre arrêt. Détendez-vous, ne vous inquiétez pas".
Fébrile, tremblante et terriblement tendue la femme lui dit: "D'accord, notez que je dois descendre au terminus".

Si vous descendez au terminus, pourquoi vous inquiéter ? Comment pourriez-vous le rater ? C'est impossible de le rater !
Dès que vous vous reposez, dès que vous vous détendez, vous prenez conscience que l'existence bouge, avance pour atteindre les plus hauts sommets et vous faites partie de l'existence. Vous n'avez pas besoin d'avoir d'autres ambitions. C'est cela la détente; se détendre, renoncer à tout but privé, laisser tomber toute ambition, toute projection de l'ego. Alors la vie devient mystère. Vos yeux se rempliront d'émerveillement, votre cœur sera plein de vénération.
Nous n'avons pas à devenir quelque chose, nous le sommes déjà. C'est tout le message des êtres éveillés; vous n'avez rien à atteindre, cela vous a déjà été donné. C'est le cadeau de Dieu. Vous êtes déjà là où vous devriez être, vous ne pouvez pas être ailleurs. Il n'y a nulle part où aller et rien à atteindre et parce qu'il n'y a nulle part où aller ni rien à atteindre, vous pouvez rendre grâce. Alors il n'y a plus de hâte, plus d'inquiétude, plus d'anxiété, plus d'angoisse, plus de peur d'être un raté. Vous ne pouvez pas rater. Dans la nature même des choses il est impossible d'échouer car ce n'est pas du tout une question de succès.

transf052Repentance.jpg52. Le repentir

Quand Shibli a jeté la rose

Si vous avez fait quelque chose de mal allez trouver la personne et demandez-lui humblement pardon. Elle est la seule à pouvoir vous pardonner, personne d'autre. Souvenez-vous que la signification du mot "péché" est "manque de mémoire"; aussi maintenant n'oubliez pas et ne faites plus la même chose sinon votre demande de pardon n'a pas de sens.
Soyez prudent, soyez alerte, soyez conscient et ne refaites plus de nouveau la même chose. Souvenez-vous de ne plus commettre cette faute de nouveau; cela doit devenir une décision en vous, alors vous vous repentez réellement.
Le repentir peut devenir un phénomène extrêmement profond en vous si vous comprenez là où est la responsabilité. Alors, même une petite chose, si elle devient repentir, pas seulement avec des mots, pas superficiellement, si elle pénètre jusqu'à vos racines et que celles-ci se repentent, si tout votre être tremble, est ébranlé et pleure, si vos larmes jaillissent, pas seulement de vos yeux mais de chaque cellule de votre corps, alors le repentir peut vous transfigurer.

La première fois où l'on entendit parler de Shibli fut lors de l'assassinat d'Al Hillaj Mansoor. Nombreux sont ceux qui ont été assassinés dans le passé par des gens soi-disant religieux. Jésus a été assassiné; mais il n'y eut jamais un meurtre aussi horrible que celui d'Al Hillaj. On lui a d'abord sectionné les jambes, puis ses mains; il était vivant ! Sa langue fut ensuite coupée, on lui arracha les yeux; il était vivant ! Il fut découpé en morceaux.
Et quel crime avait commis Mansoor ? Il avait dit "An'al Hak" ce qui signifie "Je suis la vérité, je suis Dieu". Tous les sages des Upanishads le déclarent: A ham Brahmasmi "je suis Brahma, le Soi Ultime" mais les mahométans ne pouvaient pas tolérer cela.

Mansoor est un des plus grands soufis. Lorsqu'ils commencèrent à lui couper les mains il leva les yeux au ciel et pria Dieu en disant: "Tu ne peux pas me tromper ! Je peux te reconnaître en chacun de ceux qui se trouvent ici. Tu essayes de me tromper, tu viens comme un meurtrier, comme un ennemi mais sous quelque forme que tu sois je te reconnaîtrai parce que je t'ai reconnu en moi-même. Il n'y a aucune possibilité que tu puisse me tromper".
Shibli était un compagnon, un ami d'Al-Hillaj Mansoor. Les gens jetaient des pierres et de la boue pour ridiculiser Mansoor. Shibli était là debout parmi la foule, Mansoor souriait et soudain, parce que Shibli lui avait jeté une rose, il se mit à pleurer et à gémir. Quelqu'un lui demanda: "Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ris lorsqu'on te jette des pierres, es-tu devenu fou ? Shibli t'a juste lancé une rose, pourquoi pleures-tu et gémis-tu ?"
Mansoor répondit: "Ceux qui me jettent des pierres ne savent pas ce qu'ils font, mais Shibli, lui doit le savoir. Pour lui ce sera difficile de recevoir le pardon de Dieu. Les autres seront pardonnés car ils agissent dans l'ignorance, ils n'y peuvent rien. Dans leur aveuglement, c'est tout ce qu'ils peuvent faire. Mais Shibli; un homme qui connaît ! C'est pour cela que je pleure et me désole pour lui. C'est le seul ici qui commette un péché".

Ces paroles de Mansoor transformèrent totalement Shibli; il jeta le Coran et les écritures et dit: "Ils n'ont même pas pu me faire comprendre cela; que tout savoir est inutile. Maintenant je chercherai le vrai savoir". Et plus tard lorsqu'on lui demanda: "Pourquoi as-tu jeté une fleur ?" Shibli répondit: "J'avais peur de la foule, si je ne jetais rien l'on pouvait penser que j'étais un disciple de Mansoor, leur violence pouvait se retourner contre moi. J'ai jeté la fleur, c'était juste un compromis. Mansoor avait raison, il pleura devant ma peur et ma lâcheté. Il pleura parce que je me compromettais avec la foule". Mais Shibli comprit, les pleurs de Mansoor devinrent pour lui une transformation.

transf034Anger.jpg34. La colère

Le moine au caractère emporté

Penser: "Je suis le mental" est de l'inconscience. Savoir que le mental est uniquement un mécanisme, tout comme le corps est un mécanisme, savoir que le mental est séparé…. La nuit tombe, le matin vient, vous ne vous identifiez pas à la nuit; vous ne dites pas: "Je suis la nuit", vous ne dites pas: "Je suis le matin". La nuit vient, le matin vient, le jour vient puis de nouveau la nuit, la roue tourne sans cesse mais vous êtes conscient que vous n'êtes pas cela.
C'est la même chose avec le mental; la colère vient mais vous oubliez et vous devenez la colère. L'avidité vient, vous oubliez et vous devenez l'avidité, la haine vient, vous oubliez et vous devenez la haine; c'est cela l'inconscience.

Être conscient c'est observer que le mental est plein d'avidité, plein de colère, plein de haine ou plein de désir mais vous en êtes seulement l'observateur. Vous pouvez voir l'avidité se lever, devenir un gros nuage noir puis se dissiper et vous restez non affecté. Combien de temps cela peut-elle rester ? Votre colère est passagère, votre avidité est passagère, votre désir est passager. Observez un moment et vous serez surpris; cela va et vient et vous restez là, non affecté, tranquille, calme.

Un disciple zen vint voir Bankei et lui dit: "Maître, j'ai un caractère emporté, comment puis-je le guérir ?"
"Montre-moi cela" dit Bankei "c'est fascinant".
"Je ne peux pas te le montrer" répondit le disciple "je ne suis pas en colère en ce moment".
"D'accord" dit Bankei "alors, reviens lorsque tu seras à nouveau en colère".
"Mais c'est impossible" expliqua le disciple "elle éclate subitement et sera certainement retombée avant de pouvoir te la montrer".
"Dans ce cas" déclara Bankei "elle ne fait pas partie de ta vraie nature sinon tu pourrais me la montrer n'importe quand. A ta naissance tu n'éprouvais pas de colère, elle est donc venue de l'extérieur. Je te suggère que, chaque fois que tu sentiras la colère monter, tu t'assènes des coups de bâtons jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus et se sauve en courant".

Même lorsque la colère est là, si vous devenez soudain conscient, elle disparaîtra. Essayez ! Au milieu d'une vague de colère, lorsque vous bouillonnez et pourriez tuer, devenez le témoin de la scène et vous sentirez que quelque chose a changé, un changement de vitesse intérieur, vous pouvez même en sentir le déclic et votre centre profond s'est détendu. Cela prendra sans doute un moment avant que votre apparence se calme mais l'être intérieur est déjà détendu. La coopération est rompue... vous n'êtes plus identifié. Votre corps prendra un certain temps pour s'apaiser mais au centre, en profondeur, tout est calme.
La vigilance est nécessaire, non la condamnation et, spontanément, à travers la vigilance, la transformation s'opère. Si vous prenez conscience de votre colère, la compréhension se fait; simplement en observant, sans jugement, sans aucune notion de bien ou de mal, juste en observant dans votre ciel intérieur. Il y a des éclairs, de la colère, vous êtes brûlant, tout votre système nerveux est agité et tremble, tout votre corps frémit; un moment extraordinaire. Car lorsque l'énergie circule il est facile de l'observer; lorsqu'elle ne circule pas c'est impossible. Fermez les yeux et méditez cela. Ne luttez pas, observez seulement ce qui se passe; le ciel plein d'électricité, tant d'éclairs, tant de beauté ! Étendez-vous sur le sol, regardez le ciel et observez. Faites la même chose à l'intérieur. Quelqu'un vous a insulté, quelqu'un s'est moqué de vous, quelqu'un a dit ceci ou cela… de nombreux nuages, des nuages noirs dans le ciel intérieur, beaucoup d'éclairs… Observez !
C'est un spectacle magnifique et terrible car vous ne comprenez pas. C'est mystérieux et si le mystère n'est pas compris, vous en avez peur. Toutes les fois qu'un mystere est compris il devient grâce, un cadeau, car maintenant vous avez la clef et avec les clefs vous êtes le maître.

 transf001NoMind.jpg

01. Le non mental

Tournez-vous vers l'intérieur, savourez le ciel intérieur. Souvenez-vous, quoi que vous puissiez voir, vous n'êtes pas cela. Vous pouvez voir des pensées, puis vous n'êtes pas les pensées; vous pouvez voir vos sentiments, puis vous n'êtes pas vos sentiments; vous pouvez voir vos rêves, désirs, souvenirs, imaginations, projections, puis vous n'êtes pas cela.

09/12/2008

Tarot de la transformation : une seule carte

Transf058Doing.jpg58. L'action

Fais confiance en Allah, mais attache d'abord ton chameau

Cela se passe chaque jour; vous auriez pu faire quelque chose mais vous ne l'avez pas fait et vous prenez l'excuse que si Dieu le veut vraiment, il le fera de toute façon. Ou bien vous faites quelque chose et vous attendez le résultat, vous attendez et le résultat ne vient jamais. Alors vous êtes fâché comme si l'on vous avait trompé, comme si Dieu vous avait trahi, comme s'il était contre vous, partial, plein de préjugés, injuste.. alors les griefs se lèvent, alors la confiance manque.
L'être religieux est celui qui continue à faire ce qui est humainement possible mais sans créer de tension autour de cela. Parce que nous sommes très, très petits, de minuscules atomes dans l'univers, les choses sont très compliquées. Rien ne dépend directement de mes actes, des milliers d'énergies s'entrecroisent et c'est la somme des énergies qui décidera du résultat. Comment pourrais-je décider du résultat ?
Mais si je ne fais rien alors les choses peuvent ne jamais être les mêmes; je "dois" faire et je dois aussi apprendre à ne rien attendre. Alors le "faire" devient une sorte de prière, sans aucun désir de résultat, alors la frustration n'existe plus.
La confiance vous aidera à ne pas être frustré et attacher le chameau vous aidera à rester vivant, intensément vivant.

Cette parabole soufi veut créer l'homme du troisième type, l'homme véritable, celui qui sait ce qu'il faut faire et qui sait aussi ne pas faire; qui peut être un homme d'action lorsque c'est nécessaire, qui peut dire "oui !" et qui peut être passif lorsqu'il le faut et dire "non". Qui est totalement éveillé le jour et profondément endormi la nuit; qui sait comment inspirer et qui sait comment expirer, qui connaît l'équilibre de la vie.
"Fais confiance à Allah, mais attache d'abord ton chameau".

Cette phrase est tirée d'une petite histoire. Un maître voyageait avec un de ses disciples et ce dernier était chargé de prendre soin du chameau. Ils arrivèrent à la nuit, fatigués, dans un caravansérail. Le devoir du disciple était d'attacher le chameau mais il ne s'en soucia pas et le laissa dehors. À la place il pria simplement Dieu en disant: "Prends soin du chameau"; puis il s'endormit.
Au matin le chameau n'était plus là, volé ou enfui, ou quoi que ce soit d'autre. Le maître lui demanda: "Qu'est-il arrivé au chameau ? Où est-il passé ?"
"Je ne sais pas" répondit le disciple "Demandez à Dieu, car moi j'avais demandé à Allah de prendre soin du chameau, j'étais si fatigué, je ne sais pas ce qui s'est passé et je ne suis non plus pas responsable car je le lui avais dit très clairement, l'on ne pouvait pas se tromper. En fait je ne le lui ai pas dit une fois mais trois ! Et puis vous m'avez toujours enseigné: "Aie confiance en Allah" donc j'ai fait confiance. Ne me regardez pas maintenant avec colère".
"Fais confiance à Allah !" dit le maître "mais d'abord attache ton chameau, parce qu'Allah n'a pas d'autres mains que les tiennes. S'il veut attacher le chameau il doit se servir des mains de quelqu'un; il n'en a pas d'autres et c'est votre chameau ! La meilleure façon, la plus simple et la plus rapide est d'utiliser vos mains. Fais confiance à Allah, ne fais pas seulement confiance à tes mains sinon ça créera de la tension. Attache ton chameau et ensuite fais confiance à Allah".

Vous poserez la question: "Alors pourquoi faire confiance à Allah si vous avez attaché le chameau ?" Parce qu'on peut voler un chameau attaché ! Faites tout ce que vous pouvez; le résultat n'est pas certain, le résultat n'est pas garanti. Faites ce que vous pouvez, puis, quoiqu'il arrive, acceptez-le.
C'est ce que signifie "attacher le chameau"; faites votre possible, n'esquivez pas votre responsabilité, puis, si rien ne se passe ou si quelque chose va de travers, alors seulement faites confiance à Allah... Il sait mieux que vous. Peut-être est-il préférable pour vous de voyager sans chameau. C'est très facile de faire confiance à Allah et d'être paresseux. C'est très facile de ne pas faire confiance à Allah et d'être un être entreprenant. Être le troisième type d'homme est difficile. Faire confiance à Allah et pourtant rester actif et n'être plus alors qu'un instrument… Dieu est le véritable acteur et vous n'êtes qu'un outil entre ses mains.

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Tarot de la transformation : une seule carte

Transf019RemainingCentered.jpg19. Rester centré

Le moine et la prostituée

Où que vous soyez, devenez plus centré, devenez plus alerte, vivez plus consciemment. Il n'y a nulle part où aller; tout ce qui doit arriver doit arriver en vous-même et c'est déjà entre vos mains. Vous n'êtes pas une marionnette et vos ficelles ne sont dans les mains de personne. Vous êtes un individu complètement libre.
Si vous décidez de rester dans l'illusion, vous pouvez y rester durant de nombreuses et de nombreuses vies. Si vous décidez d'en sortir, une décision dans l'instant suffit. Vous pouvez vous libérer de toutes les illusions à cet instant même.

Bouddha séjournait à Vaísali où vivait Amrapali; Amrapali était une prostituée. Au temps de Bouddha, en Inde, il était convenu que la plus belle femme d'une ville ne pouvait épouser personne car cela risquait de créer une jalousie inutile, un conflit ou même un combat. Aussi, la plus belle femme devait devenir nagarvadhu; la femme de toute la ville.
Ce n'était pas déshonorant du tout, au contraire, elles étaient très respectées. Ce n'étaient pas des prostituées ordinaires. Elles recevaient uniquement la visite des très riches ou des rois, des princes, des généraux; les couches les plus hautes de la société. Amrapali était très belle. Un jour qu'elle était debout sur sa terrasse elle vit un jeune moine bouddhiste. Elle n'était jamais tombée amoureuse de personne mais elle tomba soudainement amoureuse; un homme jeune mais avec une extraordinaire présence, une vigilance, de la grâce… la façon dont il marchait… Elle se rua en bas et lui dit: "Dans trois jours la saison des pluies va commencer..." Les moines bouddhistes ne se déplacent pas pendant les quatre mois de la saison des pluies. "Je vous invite à passer les quatre mois dans ma maison". Le jeune moine répondit: "Je dois demander à mon maître, s'il me le permet je viendrai".

Le jeune moine alla vers Bouddha, lui toucha les pieds et lui raconta toute l'histoire. "Elle m'a demandé de rester quatre mois dans sa maison. Je lui ai dit que je demanderai à mon maître, aussi je suis là…. Je ferai ce que vous voudrez". Bouddha le regarda dans les yeux et dit: "Tu peux rester".
Ce fut un choc. Dix mille moines… Il y eut un grand silence mais aussi une grande colère et une grande jalousie. Après que le jeune homme fut parti pour habiter chez Amrapali, chaque jour les moines, commencèrent à rapporter des commérages; "Toute la ville est en émoi, il n'y a qu'un sujet de conversation; un moine bouddhiste habite avec Amrapali".
Mais Bouddha leur dit: "Vous devriez vous taire, j'ai confiance en mon moine. J'ai regardé dans ses yeux, il n'y avait aucun désir. Si j'avais dit non il n'aurait rien ressenti. J'ai dit oui… et il est simplement allé. J'ai confiance dans sa vigilance et dans sa méditation. Pourquoi êtes-vous si agités et inquiets ?" Au bout de quatre mois le jeune homme revint et toucha les pieds de Bouddha. Derrière lui il y avait Amrapali, vêtue comme une nonne bouddhiste. Elle toucha les pieds de Bouddha et dit: "J'ai tout essayé pour séduire votre moine, mais c'est lui qui m'a séduite. Il m'a convaincu par sa présence et sa vigilance que la vie réelle est à vos pieds".
Bouddha dit alors à l'assemblée: "Êtes-vous maintenant satisfaits ou pas ?" Si la méditation est profonde, si la conscience est claire rien ne peut la troubler. Et Amrapali devint l'une des femmes illuminées parmi les disciples de Bouddha.

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Tarot de la transformation : la relation

La Carte La Signification
1 La première carte représente Vous et ce que vous apportez à la relation - ou l´enseignement que vous pouvez en tirer
2 La deuxième carte représente l´Autre personne et ce qu´il ou elle apporte à la relation
3 La troisième carte représente la dynamique de la relation - la qualité ou le goût de cette interaction entre vous deux
4 La quatrième et dernière carte représente la prise de conscience éclairée de cette relation - et contient la clé de son plus haut potentiel.

transf038Transmutation.jpg38. La transmutation

La méditation du Coeur d'Atisha

La douleur est naturelle, il faut la comprendre et elle doit être acceptée. Naturellement nous avons peur de la douleur, naturellement nous l'évitons, de ce fait de nombreuses personnes évitent le cœur et se réfugient dans la tête.
Le cœur provoque de la douleur, c'est vrai, mais seulement parce qu'il donne du plaisir; c'est pour cela qu'il donne de la douleur. La douleur est le chemin qui mène au plaisir; l'angoisse, la porte par laquelle entre l'extase.
Si l'on est conscient de cela, l'on accepte la douleur comme une bénédiction et soudainement la nature de la douleur commence à se transformer. Vous n'êtes plus en opposition avec elle et, parce que vous n'êtes plus en opposition avec elle, ce n'est plus une douleur, c'est une amie. C'est un feu qui va vous purifier, c'est unes transmutation, un processus par lequel l'ancien disparaîtra et le nouveau émergera; par lequel le mental disparaîtra et le cœur se mettra à fonctionner dans sa totalité. Alors la vie devient une bénédiction.

Essayez cette méthode d'Atisha.
Lorsque vous inspirez - écoutez attentivement, c'est une des méthodes les plus extraordinaires - lorsque vous inspirez, pensez que vous inspirez tous les malheurs de l'humanité, toute l'obscurité, toute la négativité, tout l'enfer qui existe dans le monde, vous les inspirez et les laissez être absorbés dans votre cœur.
Vous avez peut-être lu ou entendu parler des soi-disant "penseurs positifs" en occident. Ils disent juste le contraire mais ils ne savent pas ce qu'ils disent. "Lorsque vous expirez" disent-ils "rejetez tout votre malheur et votre négativité et lorsque vous inspirez, absorbez la joie, la positivité, le bonheur, la gaieté".
La méthode d'Atisha est tout l'opposé; lorsque vous inspirez, inspirez tout le malheur et la souffrance de toute l'humanité, passée, présente et future. Lorsque vous expirez, expirez toute la joie que vous êtes; lorsque vous expirez, expirez tout le bonheur que vous êtes, toute la bénédiction qui vous emplit. Expirez, déversez-vous dans l'existence. C'est la méthode de la compassion; buvez toute la souffrance et répandez la bénédiction.
Et si vous le faites vous serez surpris; au moment où vous absorbez en vous les souffrances du monde, elles ne sont plus souffrances. Le cœur transforme immédiatement l'énergie. Le cœur est une force transformatrice, absorbez le malheur et il se transforme en félicité... et déversez-le alors autour de vous. Lorsque vous aurez appris que votre cœur est capable de cette magie, de ce miracle, vous souhaiterez l'expérimenter encore et encore.
Essayez, c'est une méthode des plus pratique, simple et elle donne des résultats immédiats. Pratiquez-la aujourd'hui et constatez.

C'est une des approches de Bouddha et de tous ses disciples et Atisha est l'un de ses disciples; dans la même tradition, dans la même lignée. Bouddha dit en permanence à ses disciples: Ihi passiko; viens et vois ! Ce sont des gens très scientifiques, le bouddhisme est la religion la plus scientifique au monde et c'est pourquoi le bouddhisme gagne chaque jour de plus en plus de terrain. Au fur et à mesure que le monde devient plus intelligent, Bouddha deviendra de plus en plus important, il en sera forcement ainsi. Au fur et à mesure que les gens s'intéressent à la science, Bouddha les attirera. Il convaincra l'esprit scientifique - parce qu'il dit: "Tout ce que je dis doit être pratiqué. Je ne vous dis pas: "croyez cela", je dis: "expérimentez-le"; Faites-en l'expérience et seulement alors, si vous le ressentez vous-même, ayez confiance en cela. Autrement il ne sert a rien de croire".
Essayez cette merveilleuse méthode de compassion, absorbez tout le malheur et déversez toute votre joie.

transf002Communion.jpg02. La communion

L'Harmonie intérieure et extérieure
 
L'homme vit comme une île et c'est de là que vient toute la misère. Tout au long des siècles, l'homme a essayé de vivre indépendamment de l'existence; ce qui n'est pas possible dans la vraie nature des choses. L'homme ne peut être ni indépendant, ni dépendant. L'existence est un état d'interdépendance; tout dépend de tout. Il n'y a aucune hiérarchie, personne n'est inférieur et personne n'est supérieur. L'existence est une communion, une affaire d'amour éternelle.
Mais l'idée que l'homme doit être plus haut, supérieur, spécial, crée le problème. L'homme doit être rien, l'homme doit se dissoudre dans la totalité de choses. Et lorsque nous laissons tomber toutes les barrières, l'harmonie arrive et cette harmonie est une bénédiction. Être un avec le Tout est tout. C'est l'essence même de l'esprit religieux.

Héraclite dit:"Cela ne serait pas mieux si les choses arrivaient aux hommes comme ils le souhaitent. À moins que vous n'attendiez l'inattendu vous ne trouverez jamais la vérité, car elle est difficile à découvrir et difficile à atteindre. La nature aime se cacher. Le dieu dont l'oracle est à Delphes ne parle, ni ne se tait; mais donne des signes".
L'existence ne parle aucune langue... et si vous dépendez de la langue il ne peut y avoir aucune communication avec l'existence. L'existence est un mystère, vous ne pouvez pas l'interpréter. Si vous interprétez, vous manquez la cible. L'existence peut être vécue, mais pas pensée. Elle est plutôt comme de la poésie, que comme de la philosophie. Elle est un signe, elle est une porte, elle montre, mais ne dit rien.
À travers le mental, il n'y a aucune possibilité d'approcher l'existence. Si vous y pensez, vous pouvez continuer à penser et à penser, à propos de ceci, de cela, mais vous ne l'atteindrez jamais; parce que penser est précisément la barrière. La pensée est un monde privé, elle vous appartient; alors vous êtes enfermé, encapsulé, emprisonné en vous-même. Sans pensée, vous n'êtes plus; vous n'êtes plus enfermé. Vous vous ouvrez, vous devenez poreux, l'existence coule en vous et vous coulez dans l'existence.

Apprenez à écouter; écouter signifie que vous êtes ouvert, vulnérable, réceptif, mais qu'en aucune façon vous pensez. La pensée est une action positive, l'écoute est passivité; vous devenez comme une vallée et recevez; vous devenez comme un utérus et vous recevez. Si vous pouvez écouter, alors la nature parle, mais ce n'est pas une langue. La nature n'utilise pas de mots. Qu'utilise-t-elle alors ? Héraclite dit qu'elle utilise des signes. Une fleur est là; quel est le signe en elle ? Elle ne dit rien; mais pouvez-vous vraiment dire qu'elle ne dit rien ? Elle dit beaucoup, mais elle n'utilise pas de mots, un message muet.
Pour entendre le "sans mot", vous devrez devenir "muet", parce que seul le semblable peut entendre le semblable, seul le semblable peut établir une relation avec le semblable.
Assis près d'une fleur, ne soyez pas une personne, soyez une fleur. Assis près de l'arbre, ne soyez pas une personne, soyez l'arbre. Vous baignant dans une rivière, ne soyez pas un homme, soyez la rivière. Alors vous recevrez des millions de signes et ce n'est pas une communication, c'est une communion. Alors la nature parle, parle des milliers de langues, mais pas à travers un langage.

 transf033Renewal.jpg

3. Le renouveau

transf047Hope.jpg47. L'espoir

Perdu dans la jungle

La joie de l'amour n'est possible que si vous avez connu la joie d'être seul, parce qu'alors seulement vous avez quelque chose à partager. Autrement vous êtes deux mendiants qui se rencontrent, s'accrochant l'un à l'autre sans pouvoir être heureux. Ils se rendront mutuellement malheureux car chacun espérera et espérera en vain que "L'autre va me combler".
L'autre espère de même. Ils ne peuvent se combler l'un l'autre; tous deux sont aveugles et ne peuvent pas s'entraider.

J'ai entendu parler d'un chasseur qui s'était perdu dans la jungle. Pendant trois jours il ne trouva personne à qui demander son chemin et il commençait à paniquer; trois jours sans nourriture, trois jours dans la peur constante des animaux sauvages. Depuis trois jours il n'avait pas pu dormir, assis, éveillé, sur un arbre, avec la peur d'être attaqué. Il y avait des serpents, des lions, des animaux sauvages. A l'aube du quatrième jour il aperçut un homme assis sous un arbre. Quelle ne fut pas sa joie ! Il se précipita vers lui et l'étreignit: "Quelle joie !" L'autre homme à son tour le serra dans ses bras et tous deux étaient immensément heureux. Puis ils se demandèrent l'un l'autre: "Pourquoi donc es-tu si joyeux ?"
"J'étais perdu dit le premier et j'espérais rencontrer quelqu'un".
"Je suis perdu moi aussi dit l'autre et j'espérais aussi rencontrer quelqu'un. Mais si nous sommes tous les deux perdus, alors notre joie est stupide. Maintenant nous sommes perdus ensemble !"

C'est ce qui se passe, vous vous sentez seul et l'autre se sent seul; puis vous vous rencontrez. D'abord la lune de miel; ce bonheur d'avoir rencontré l'autre... maintenant vous ne serez plus jamais seul. Mais au bout de trois jours, ou si vous êtes suffisamment intelligent, au bout de trois heures... cela dépend de votre degré d'intelligence. Si vous êtes stupide cela prendra plus de temps car l'on n'apprend pas; sinon quelqu'un d'intelligent peut immédiatement se rendre compte au bout de trois minutes: "Qu'essayons-nous de faire ? Ça ne marchera jamais, l'autre est aussi seul que je le suis. Nous allons vivre ensemble; deux solitudes ensemble ? Deux blessures ensemble ne peuvent pas s'aider mutuellement à guérir".
Nous faisons partie l'un de l'autre; aucun homme n'est une île. Nous appartenons à un continent invisible mais infini. Notre existence est sans limite.
Mais ces expériences n'arrivent qu'à ceux qui se réalisent eux-mêmes; qui sont dans un tel amour avec eux-mêmes qu'ils peuvent fermer les yeux et être seuls et profondément heureux. C'est ce qu'est la méditation.

Méditation veut dire être en extase dans votre solitude. Mais lorsque vous devenez extatique dans votre solitude, rapidement l'extase devient telle que vous ne la contenez plus. Elle commence à déborder de vous et lorsqu'elle déborde elle devient amour. La méditation permet à l'amour d'éclore et ceux qui n'ont pas connu la méditation ne connaîtront jamais l'amour. Ils peuvent prétendre qu'ils aiment mais en fait ils ne peuvent pas. Ils le prétendent seulement, car ils n'ont rien à donner, ils ne débordent pas. L'amour est partage, mais avant de pouvoir le partager, il vous faut l'avoir trouver. La méditation doit être la première des choses.
La méditation est le centre, l'amour est sa circonférence. La méditation est la flamme, l'amour est sa radiance. La méditation est la fleur, l'amour son parfum.

 Copyright © 2008 Osho International Foundation

 

04/12/2008

Tarot de la transformation

La Carte La Signification
1 La première carte représente Vous et ce que vous apportez à la relation - ou l´enseignement que vous pouvez en tirer
2 La deuxième carte représente l´Autre personne et ce qu´il ou elle apporte à la relation
3 La troisième carte représente la dynamique de la relation - la qualité ou le goût de cette interaction entre vous deux
4 La quatrième et dernière carte représente la prise de conscience éclairée de cette relation - et contient la clé de son plus haut potentiel.

transf009TheGreatestMiracle.jpg09. Le plus grand miracle

transf007BeyondGreed.jpg07. Au-delà de l'avidité

Une parabole sur l'ambition et la hâte

Chaque fois que les gens deviennent très avides ils deviennent très pressés et essayent de trouver comment aller plus vite encore. Ils sont continuellement pressés car ils pensent que la vie va leur manquer. Ce sont ceux qui disent: "le temps c'est de l'argent". Le temps est de l'argent ? L'argent est très limité et le temps illimité. Le temps n'est pas de l'argent, le temps est éternité, il a toujours été là et sera toujours là; vous avez toujours été ici et vous serez toujours ici.

Aussi, rejetez l'avidité et ne vous souciez pas du résultat. Il arrive parfois qu'à cause de votre impatience vous manquiez beaucoup de choses.

L'homme est comblé s'il est en accord avec l'univers. S'il n'est pas en accord avec l'univers alors il est vide, tout à fait vide et de ce vide découle l'avidité. L'avidité doit le remplir, avec de l'argent, des maisons, des meubles, avec des amis, avec des amants, avec n'importe quoi, car on ne peut pas vivre vide. C'est horrible, c'est une vie de fantôme. Si vous êtes vide sans rien à l'intérieur de vous il est impossible de vivre.
Il y a seulement deux façons de se sentir rempli; ou bien vous vous mettez en accord avec l'univers… alors vous êtes alors rempli du tout, de toutes les fleurs, de toutes les étoiles. Elles sont en vous comme elles sont à l'extérieur de vous. C'est le véritable accomplissement. Mais si vous ne faites pas cela; des millions de gens ne le font pas, alors le moyen le plus simple est de vous remplir de n'importe quel bric-à-brac.
L'avidité signifie simplement que vous ressentez un vide profond et que vous voulez le remplir de quoique ce soit, peu importe ce que c'est. Et une fois que vous avez compris cela, vous n'avez plus rien à faire avec l'avidité. Ce avec quoi vous avez à faire c'est d'être en communion avec le tout de sorte que le vide intérieur disparaisse et avec lui toute avidité disparaît.
Mais le monde est plein de fous qui amassent des choses pour remplir leur vide. L'un amasse de l'argent même s'il ne le dépense jamais. D'autres mangent, sans avoir faim mais continuent malgré tout à avaler. Ils savent qu'ils vont se créer de la souffrance, qu'ils seront malades, mais ils ne peuvent pas s'en empêcher. Cette façon de manger est aussi un processus de remplissage. Il y a ainsi beaucoup de façons de remplir le vide, bien qu'il ne soit jamais rempli, il reste vide et vous restez malheureux car ce n'est jamais assez. Il en faut plus et toujours plus et le désir de plus est sans fin.

Vous devez comprendre le vide que vous essayez de combler et vous poser la question: "Pourquoi suis-je vide ? L'existence entière est si pleine, pourquoi suis-je vide ? Peut être me suis-je égaré ? Je ne vais plus dans la même direction, je ne suis plus existentiel, voilà la cause de mon vide".
Soyez alors existentiel.
Avancez au plus près de l'existence dans le silence et la paix, dans la méditation.
Et un jour vous réaliserez que vous êtes plein, trop plein, débordant de joie, de félicité, de bénédictions. Vous en avez tant que vous pouvez en donner au monde entier sans jamais l'épuiser.
Ce jour là, pour la première fois, vous ne ressentirez plus d'avidité pour de l'argent, pour de la nourriture, pour des objets, pour quoi que ce soit. Vous vivrez naturellement et tout ce qui est nécessaire vous le trouverez.

transf012Questioning.jpg12. L'interrogation

Se vider intérieurement pour créer un peu d'espace au lieu de poser mille questions.

Transf039Energy.jpg39. Energie

"I love the man, I love his courage. And I can see tremendous possibility in him: a single man fighting against the whole world. I want this kind of people, who can stand against the whole world. Up to now he was standing against the world with a sword; now he will stand against the world with a consciousness, which is far sharper than any sword."

27/11/2008

Tarot de la transformation : Intérieur et extérieur

La Carte La Signification
1 La première carte est placée au début de la ligne horizontale - et représente des évènements et circonstances récentes de votre vie. Elle peut aussi représenter les influences extérieures qui vous affectent ou votre question - et dont vous n´êtes pas totalement conscient
2 La deuxième carte est placée à la fin de la ligne horizontale et représente soit la direction que prennent les évènements extérieurs - ou les influences extérieures dont vous êtes conscient
3 La troisième carte est placée au pied de la croix et représente les influences intérieures ou qualitiés dont vous n´êtes pas vraiment conscient - en d´autres termes - les graines de transformation qui se preparent à prendre racine en vous
4 La quatrième carte est placée en haut - et indique la direction de croissance de votre conscience intérieure - ou de nouveau niveau de compréhension qui vous deviennent maintenant disponibles
5 La dernière carte est placée au centre - et représente la clé d´intégration des plans horizontal et vertical de votre vie. Elle peut aussi symboliser la compréhension intérieure sur laquelle il est important que vous travailliez en ce moment.

transf009TheGreatestMiracle.jpg09. Le plus grand miracle

Sur les tentations des pouvoirs spirituels

Faire un miracle est grand, mais pas assez grand. Faire un miracle c'est toujours être dans le monde de l'ego. La vraie grandeur est si ordinaire qu'elle ne revendique rien; elle est si ordinaire qu'elle n'essaye jamais de prouver quoique ce soit.

Un homme vint voir Lin Chi et lui dit: "Mon maître est un grand médium. Que pouvez vous dire de votre maître ? Que sait-il faire, quelles sortes de miracles ?"
"Quels miracles votre maître a t'il fait ?" demanda Lin Chi.
"Un jour lui dit le disciple, il m'a dit d'aller de l'autre côté de la rivière et je suis resté là, debout, une feuille dans la main. La rivière était très large, plus d'un kilomètre. Il était debout sur l'autre rive et là il a commencé à écrire avec un stylo et ce qu'il écrivait est venu s'inscrire sur mon papier. Je l'ai vu moi-même, je suis témoin ! Que peut faire votre maître ?".
Lin Chi lui répondit: "Lorsqu'il a faim il mange, lorsqu'il a sommeil il dort".
L'homme lui dit: "Que racontez-vous là, vous appelez ça des miracles ? Tout le monde fait cela !".
"Personne ne le fait lui dit Lin Chi, lorsque vous dormez vous faites mille et une choses, lorsque vous mangez vous pensez à mille et une choses. Lorsque mon maître dort, il dort simplement, sans remuer, sans se retourner, sans même rêver. A ce moment rien d'autre n'existe que le sommeil et lorsqu'il a faim il mange. Il est toujours là où il est.
A quoi cela sert-il d'écrire d'un bord de rivière à l'autre ? C'est tout bonnement idiot. Seuls les gens idiots sont intéressés par ça. Quel est l'intérêt ?"

Quelqu'un vint voir Ramakrishna et lui dit: "Mon maître est un grand homme, il peut marcher sur l'eau."
"C'est idiot répondit Ramakrishna; je vais simplement chez le passeur et pour seulement deux centimes il me fait traverser de l'autre côté. Votre maître est un imbécile. Allez et faites lui prendre conscience qu'il ne devrait pas gaspiller sa vie. On peut le faire si facilement."

Mais le mental a toujours une envie de quelque chose. Le mental ne fait rien d'autre que désirer, désirer que quelque chose se passe. Parfois il pense à l'argent, avoir plus d'argent, avoir des maisons plus grandes, avoir plus de respectabilité, avoir plus de pouvoir politique. Et vous vous tournez vers la spiritualité mais le mental reste le même. Maintenant vous voulez avoir plus de pouvoirs psychiques, de télépathie, de voyance et toutes sortes de bêtises. Le mental ne change pas; vous voulez plus. Le même jeu continue.
À l'heure actuelle, c'est la télépathie, la voyance ou les pouvoirs psychiques; "si vous pouvez faire ceci, je peux faire mieux que ça. Je peux lire les pensées des gens à des milliers de kilomètres de distance".
La vie est en soi un miracle, mais l'ego n'est pas prêt à l'accepter. Il veut toujours faire quelque chose de spécial, quelque chose que personne d'autre ne fait, quelque chose d'extraordinaire.

 transf015Alertness.jpg

15. La vigilance 

transf029Gratefulness.jpg29. La gratitude

Transf039Energy.jpg39. L'énergie

transf033Renewal.jpg33. Le renouveau

Un jour juste avant que Gautama le Bouddha ne quitte son palais pour partir à la recherche de la vérité, sa femme avait mis au monde un enfant. Une histoire, si humaine, si belle...
Avant de quitter son palais il voulut voir au moins une fois le visage de son enfant, symbole de son amour pour sa femme. Il se rendit dans la chambre de sa femme; elle dormait et l'enfant était couché sous une couverture. Il voulut écarter la couverture et voir le visage de son fils car peut-être il ne reviendrait jamais. Il partait en pèlerinage vers l'inconnu. Il abandonnait tout; son royaume, sa femme, son enfant, lui-même, pour la quête de l'illumination. Quelque chose dont il avait entendu parler comme d'une probabilité, qui était arrivée autrefois à quelques personnes qui l'avaient recherchée.

Il était tout aussi assailli de doutes que n'importe lequel d'entre vous, mais l'instant de la décision était venu. Il était décidé à partir, mais le mental humain, la nature humaine... Il voulait juste voir, il n'avait même pas encore vu le visage de son propre enfant. Mais il avait peur, s'il soulevait la couverture, que sa femme Yashodhara se réveille et lui demande: "Que fais-tu dans ma chambre au milieu de la nuit ? Tu sembles prêt à partir".
C'était le moment du départ et il avait dit à son conducteur de char: "Attends-moi une minute, laisse-moi voir le visage de l'enfant, je ne reviendrai peut-être jamais". Mais il ne pouvait pas regarder de peur que Yashodhara s'éveille et ne se mette à sangloter et à pleurer: "Où vas-tu ? Que vas-tu faire ? Pourquoi ce renoncement ? Qu'est-ce que c'est que cette illumination ?" L'on ne sait jamais avec les femmes, elle pourrait réveiller tout le palais ! Son père viendrait et tout serait gâché. Alors il s'enfuit...

Au bout de douze ans, lorsqu'il fut illuminé, sa première action fut de retourner au palais pour demander pardon à son père, à sa femme et à son fils qui devait avoir douze ans. Il était conscient qu'ils pourraient être fâchés. Son père était très en colère. Ce fut le premier qu'il rencontra et pendant une demi-heure il injuria Bouddha. Soudain le père prit conscience qu'il n'arrêtait pas de parler et que son fils se tenait devant lui comme une statue de marbre, comme si rien ne l'affectait.
Le père le regarda et Gautama Bouddha lui dit: "C'est ce que je voulais. Je t'en prie sèche tes larmes et regarde-moi, je ne suis pas le même que celui qui a fui le palais. Ton fils est mort il y a longtemps. Je ressemble à ton fils mais ma conscience est différente. Regarde-moi seulement". "Je le vois" dit le père "depuis une demi-heure je t'injurie et c'est la preuve que tu as changé car je sais combien tu étais impétueux, tu n'aurais pas pu rester silencieux. Que t'est-il arrivé ?" Bouddha lui dit: "Je vais te le dire mais laisse-moi d'abord voir ma femme et mon enfant. Ils doivent attendre car ils doivent savoir que je suis revenu".
Et la première chose que sa femme lui dit fut: "Je vois que tu as changé. Ces douze années ont été pour moi une grande souffrance, non pas parce que tu étais parti, j'ai souffert parce que tu ne m'as rien dit. Si tu m'avais simplement dit que tu partais pour chercher la vérité, penses-tu que je t'aurais empêché ? Tu m'as profondément outragée. C'est la blessure que j'ai endurée pendant douze ans. J'appartiens aussi à la caste des guerriers, penses-tu que je sois faible au point d'avoir pleuré, hurlé et t'avoir empêché de partir ?
Durant ces douze années j'ai seulement souffert de ton manque de confiance. Je t'aurais permis, je serais venue te dire au revoir, je serais venue jusqu'au char. Avant tout je voudrais poser la seule question qui n'a pas quitté mon esprit pendant douze ans, quoi que tu aies trouvé… et il semble certain que tu aies trouvé quelque chose, tu n'es pas la même personne qui a quitté le palais, il émane de toi une lumière différente, ta présence est totalement neuve et épanouie, tes yeux sont purs et clairs comme un ciel sans nuage. Tu es devenu si beau… Tu as toujours été beau, mais cette beauté semble n'être pas de ce monde. La grâce est descendue sur toi. Ma question est: "Quoi que ce soit que tu as atteint, n'était-il pas possible de l'atteindre ici, dans le palais ? Est-ce que le palais empêche d'atteindre la vérité ?"

C'était une question extrêmement intelligente et Bouddha fut obligé d'approuver: "J'aurais pu l'atteindre ici mais à ce moment là je n'en avais aucune idée. Aujourd'hui je peux dire que j'aurais pu l'atteindre, ici dans ce palais; il n'était pas nécessaire d'aller dans les montagnes ni nulle part ailleurs. Je devais aller à l'intérieur et cela aurait pu avoir lieu n'importe où; ce palais était aussi bon que n'importe quel autre endroit, mais maintenant je peux le dire, a ce moment là je n'en savais rien.
Aussi, tu dois me pardonner, car ce n'est pas parce que je n'avais pas confiance en toi ou en ton courage; en fait je doutais de moi, si je t'avais vue t'éveiller et si j'avais vu l'enfant, j'aurais commencé à penser: "Que suis-je en train de faire ? Abandonner ma merveilleuse femme dont l'amour et le dévouement pour moi est sans limite et laisser mon enfant nouveau-né... Si je dois partir pourquoi lui ai-je donné la vie ? Je fuis mes responsabilités.
Si mon vieux père s'était réveillé c'eut été impossible pour moi. Ce n'était pas parce que je n'avais pas confiance en toi, en réalité c'était que je n'avais pas confiance en moi. Je savais qu'il y avait une hésitation, je n'étais pas totalement dans mon renoncement. Une part de moi disait: "Que fais-tu ?" Une autre disait: "C'est le moment, si tu ne le fais pas maintenant ça sera de plus en plus difficile. Ton père est sur le point de te couronner et lorsque tu seras roi ce sera beaucoup plus difficile".

Yashodhara lui dit: "C'était la seule question que je voulais te poser et je suis immensément heureuse que tu aies été totalement honnête en reconnaissant qu'on pouvait atteindre la vérité ici même; elle peut être atteinte n'importe où. Maintenant voici ton fils, ce petit garçon de douze ans qui demandait toujours après toi et je lui disais: "Attend, il reviendra, il ne peut pas être si cruel, si méchant, il ne peut pas être si inhumain. Un jour il reviendra. Peut-être que ce qu'il est allé réaliser prend du temps, mais lorsqu'il l'aura réalisé, la première chose qu'il fera sera de revenir".

Voici ton fils et je voudrais que tu me dises quel héritage tu lui laisses ? Qu'est-ce que tu as à lui donner ? Tu lui as donné la vie, quoi d'autre maintenant ?"
Bouddha n'avait que son bol de mendiant. Il appela son fils qui se nommait Rahul, le fit venir près de lui, lui donna son bol de mendiant et lui dit: "Je n'ai rien, je ne possède que ce bol; désormais j'utiliserai mes mains pour manger, pour mendier ma nourriture. En te donnant ce bol de mendiant je t'initie à sannyas, c'est le seul trésor que j'ai trouvé et j'aimerais que tu le trouves aussi". Puis il dit à Yashodhara: "Prépare-toi à faire partie de ma commune de sannyasins" et il initia sa femme.

Le vieil homme était revenu et regardait la scène. Il dit à Gautama Bouddha: "Pourquoi me laisses-tu de côté ? Ne veux-tu pas partager ce que tu as découvert avec ton vieux père ? Ma mort est proche… Initie-moi aussi". "En fait dit Bouddha, j'étais venu pour vous prendre tous avec moi, car ce que j'ai trouvé est un royaume plus grand encore, un royaume qui durera éternellement, qui ne peut pas être conquis. J'étais revenu pour que vous puissiez ressentir ma présence, prendre conscience de ma réalisation et pour vous convaincre de devenir mes compagnons de route".